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Une mode végane ? Oui ! C’est à travers ce shooting de chaussures réalisé par Michaël Guichard, que nous vous présenterons la marque BLOOM Paris.

De l’escarpin à la mule, en passant par la sandale, à talon (ou pas ! ), BLOOM allie style et mode de vie !

C’est un challenge réussi pour la créatrice Sylvie B, car en dehors du fait que ces chaussures soient tendances, de couleurs pop ou pastel, elles sont véganes !

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Dans cette ère post-COVID, beaucoup se sont questionné.es sur la qualité mais aussi sur le processus de fabrication de nos articles de mode. Nous sommes de plus en plus enclin à acheter des produits qui respectent nos propres valeurs. Mais il n’est pas toujours facile de s’y tenir car tout n’est pas mentionné sur les étiquettes !

C’est dans cette optique, qu’en plein cœur de Paris, ce shooting prend place. La belle Alison Cossenet se prête au jeu de la parisienne fière de son style de vie, tout en étant en accord avec ce que représente BLOOM, à savoir un naturel chic.

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Le challenge pour ce shooting fut d’avoir un temps ensoleillé afin d’obtenir une lumière à la fois authentique et reposante, mais aussi pour exploiter au mieux ce lieu au design particulier. C’est dans cette ambiance moderne que les chaussures BLOOM se présentent comme intemporelles.

Entre close up et photographies pleins pieds, ces visuels sont destinés à alimenter les réseaux sociaux de la marque.

INTERVIEW

Pour en savoir un peu plus, Sylvie B, la créatrice, a répondu à quelques questions :

Comment en êtes-vous arriver à créer BLOOM ? Quel a été l’élément déclencheur qui vous a permis de vous lancer ?

SYLVIE B : Et bien pour tout vous dire, c’est une suite logique d’évènements qui m’ont conduit à créer BLOOM. Ma famille et moi-même sommes végétariens depuis déjà une vingtaines d’années, et nous avons compris que si nous défendions la cause animale, nous pouvions aller plus loin encore en devenant végans. Ce style de vie s’est alors imposé comme une ligne directrice au sein de ma consommation, il s’applique à ma nutrition bien sûr, mais également à mon dressing !

Je me suis alors retrouvée à la croisée de deux chemins. Avocate de formation, j’avais passé un diplôme en droit animalier, deux possibilités se sont présentées à moi : continuer ma carrière d’avocate et défendre la cause animale devant les magistrats, ou bien créer ma ligne de chaussures véganes. Deux projets qui me tiennent tous deux à coeur et qui de plus, défendent la même cause.

J’ai ainsi choisi de créer ma marque comme vous le savez, et avoir la possibilité d’offrir des produits de maroquinerie végans inspirés par ceux que l’on trouve dans le luxe. Ce nombre de facteurs cumulés m’a poussé à donner vie au projet BLOOM, mais il y a aussi le fait que je ne trouvais pas de chaussures véganes à mon goût !

Comment choisissez-vous les matières utilisées afin de respecter les valeurs de la marque ?

SYLVIE B : Ce qui dicte mes choix de matières, c’est bien évidemment qu’il n’y ai absolument rien qui proviennent d’un animal pour créer le textile. Du fil au tissu, ce doit être à 100% sans matières animales, donc pas de laine ni de soie. Ensuite il y a la finesse des couleurs et des matières qui me dirigent, je dois me rapprocher le plus possible du cuir et du daim véritables.

Effectivement, ce choix implique des mélanges de fibres naturelles et synthétiques, mais je travaille encore sur cette question, afin de rendre les collections le plus éco-responsable possible. Il est important pour moi d’être transparente sur mes articles, je fabrique en Europe, au Portugal, les pochettes sont faites en fibre de bambou, le carton est issu de carton recyclé, tout comme les matières synthétiques, pour la plupart issues du recyclage.

Avec BLOOM, je cherche des solutions pour diminuer mon impact sur l’environnement, et donc répondre au plus proche possible des attentes de ma clientèle.

Enfin, comment voyez-vous le futur de BLOOM ? La possibilité d’une diversification de vos produits végans est-elle envisageable ?

SYLVIE B : Dans un deuxième temps, j’espère pouvoir amener BLOOM à être distribuée chez de grands revendeurs comme Victoire, mais aussi chez des marketplace comme Net-à-Porter ou My Theresa.

Et dans un temps un peu plus éloigné, pourquoi pas lancer une ligne de pochettes et même une ligne homme !